Cacao: Cultivez votre pouvoir d’agir pour l’environnement
Tout au long du mois d’avril, à l’occasion des fêtes de Pâques, Artisans du Monde lance une campagne autour du cacao afin de (ré)affirmer l’importance du commerce équitable dans une production et une consommation respectueuses de l’environnement.
En France, 15 000 tonnes de chocolat sont vendues chaque année à Pâques. Pourtant, le marché mondial du cacao est le reflet de dysfonctionnements économiques, sociaux et environnementaux toujours plus importants.
Du chocolat au prix d’une large déforestation
Pour répondre à la demande croissante en chocolat, des forêts tropicales sont rasées afin d’y planter des cacaoyers favorisant la culture intensive du cacao.
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- La culture du cacao est la première cause de la déforestation en Afrique de l’Ouest, qui concentre à elle seule 70% de la production mondiale de cacao.
- Souvent victimes d’un prix trop bas et/ou de récoltes insuffisantes, les producteurs et productrices vont chercher à produire plus et par conséquent, à étendre leurs surfaces au détriment de la forêt. En effet, le prix du cacao a été divisé par 3 en 30 ans et les producteur·rice·s de cacao ne reçoivent plus que 6% du prix payé par les consommateur·rice·s pour leurs produits chocolatés contre 16% dans les années 1980. Selon la Banque mondiale, plus de la moitié des planteurs de cacao ivoiriens vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de 1,20 dollar par jour.
- La culture intensive de cacao génère une faible productivité des sols, amenant alors à abandonner sa parcelle pour en cultiver une nouvelle.
- La Côte d’Ivoire a perdu 90% de son couvert forestier depuis 1960. Selon certains écologistes, la totalité des forêts ivoiriennes auront disparu d’ici 2034 si la tendance ne s’inverse pas.
En France, 15 000 tonnes de chocolat sont vendues chaque année à Pâques. Pourtant, le marché mondial du cacao est le reflet de dysfonctionnements économiques, sociaux et environnementaux toujours plus importants.
Du chocolat au prix d’une large déforestation
Pour répondre à la demande croissante en chocolat, des forêts tropicales sont rasées afin d’y planter des cacaoyers favorisant la culture intensive du cacao.
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- La culture du cacao est la première cause de la déforestation en Afrique de l’Ouest, qui concentre à elle seule 70% de la production mondiale de cacao.
- Souvent victimes d’un prix trop bas et/ou de récoltes insuffisantes, les producteurs et productrices vont chercher à produire plus et par conséquent, à étendre leurs surfaces au détriment de la forêt. En effet, le prix du cacao a été divisé par 3 en 30 ans et les producteur·rice·s de cacao ne reçoivent plus que 6% du prix payé par les consommateur·rice·s pour leurs produits chocolatés contre 16% dans les années 1980. Selon la Banque mondiale, plus de la moitié des planteurs de cacao ivoiriens vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de 1,20 dollar par jour.
- La culture intensive de cacao génère une faible productivité des sols, amenant alors à abandonner sa parcelle pour en cultiver une nouvelle.
- La Côte d’Ivoire a perdu 90% de son couvert forestier depuis 1960. Selon certains écologistes, la totalité des forêts ivoiriennes auront disparu d’ici 2034 si la tendance ne s’inverse pas.
Initiée en 2001 par les membres de Commerce Équitable France, la Quinzaine du commerce équitable est est le temps fort annuel de sensibilisation au commerce équitable.
Cette campagne permet de rassembler et de fédérer chaque année les acteurs du mouvement du commerce équitable en France autour d’un enjeu commun : accélérer la transformation des modes de consommation.
Elle s’adresse aux citoyen·ne·s comme autant d’acteur·rice·s du changement, en prenant conscience que chaque acte d’achat est un choix qui contribue à transformer la société pour construire ensemble un avenir durable et équitable et qui bénéficie à toutes et tous.
Organisé par notre stagiaire Isabelle, nous avons partagé un très bon moment autour des produits alimentaires de la boutique. Les bénévoles avaient préparés de délicieuses gourmandises. On vous retrouve en avril pour le prochain Samedi Gourmand !
Ce café moulu allie les saveurs du café BENCH MAJI d’Éthiopie et du café du Honduras de la coopérative COMSA pour vous offrir un café équilibré et aromatique.
« Un mélange équilibré et aromatique de nos meilleurs cafés pur arabica d’Afrique et d’Amérique latine, notamment issus de la forêt de Bench Maji en Ethiopie et de la région de Marcala au Honduras »
La coopérative COMSA au Honduras
Présentation et historique
COMSA a été créée en 2001 par 60 petits producteurs et productrices qui se sont rassemblé·es en coopérative pour pouvoir exporter leur café et accéder aux marchés équitables, afin de faire face à la chute des prix du café et apporter une solution à l’inégal accès à la terre au Honduras. Les 1450 paysan·nes de la coopérative sont situé·es dans le département de La Paz, région originaire de la population indigène Lenca.
L’organisation est certifiée biologique et équitable en 2015. Son terroir est protégé sous l’appellation Marcala, qui est reconnue comme l’un des meilleurs cafés du Honduras et du monde. L’Institut hondurien du café (IHCAFE) et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) ont soutenu les agriculteurs et agricultrices dans la création de l’appellation protégée.
Leurs méthodes de production sont agro-écologiques, avec l’utilisation de bio-fertilisants naturels qu’ils ont eux-mêmes mis au point. Ils s’appuient sur une “philosophie des 5M” : Matière biologique, Microorganismes de montagne, Minéraux, Molécules vivantes, Matière grise. Étant situés en altitude, ils cultivent du café arabica, des variétés Catuai, Bourbon, Typica et Icatu.
Le café Bench Maji d’Éthiopie
Le saviez-vous ?
Le café de forêt est un café cultivé en forêt sauvage afin de bénéficier des avantages naturels de son environnement. Notre café de forêt est situé au sein d’une réserve naturelle de 100 000 hectares en agroforesterie native. La zone de Bench Maji se trouve au sud-ouest de l’Éthiopie, où il existe encore des forêts naturelles (probablement vieilles de plusieurs centaines d’années) et où le café pousse naturellement. Il est interdit de pénétrer la réserve sauf par les producteurs durant 3 mois dans l’année lors de la récolte.
SRS a été créée en 1979 dans un contexte où le textile était une activité florissante en Inde. Dans les années 80, le secteur entre en crise et SRS est contraint de licencier bon nombre de salariés. L’activité subsiste grâce au débouché du commerce équitable.
SRS travaille avec le groupe CRC (Craft Resource Center), une organisation à but non lucratif qui exporte des produits de près de 35 groupes d’artisans différents (soit environ 2000 personnes). Serampur Silk Printers est une entreprise privée mais dont les bénéfices dégagés sont réinvestis dans la société.
SRS emploie 50 personnes au total. 100% des ventes de CRC sont réalisées à l’export et sur le marche du commerce équitable. Les ventes locales sont le fait des artisans directement.
Impacts du commerce équitable et projets collectifs
Les artisans touchent plus que le salaire minimum, en bénéficiant de jours de congés.
Mais au delà de ces garanties salariales, SRS et le réseau de l’ONG CRC contribuent à développer :
– des programmes d’éducation et d’alphabétisation (la lutte contre le travail des enfants est une priorité pour CRC, dans une filière connue pour ces pratiques) ;
– un engagement pour la promotion des femmes au sein de l’entreprise en favorisant leur évolution interne ( 40% des artisans) ;
– des préfinancements dans les projets et du suivi dans les produits, avec des conseils en design et technique de production ;
– des projets communautaires dans les villages ( cultures alternatives,…).
Artisans du Monde vous propose un large choix de chocolats !
A vos agendas ! De nombreuses animations arrivent du 13 au 28 mai 2023 pour la quinzaine du commerce équitable.
Artisans du Monde de Nice.